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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 08:27

Les Etats-Unis s’embourbent à nouveau au Moyen Orient, c’est clair. L’armée conventionnelle s’avère inefficace face à ce nouveau type de guerres. Mais quoi de plus logique : c’est la seule manière de se battre possible pour des pays ne pouvant rivaliser avec de grandes puissances ou étant occupés.

Alors ? Alors, après avoir réorienté la force militaire vers le renseignement, une nouvelle étape paraît franchie. Les USA semblent recréer des bases similaires à celles des talibans sur le territoire américain. En fait, il s’agit bel et bien d’une réorientation militaire. Une nouvelle armée est en train de se constituer dédiée à l’action « terroriste ». On y apprend à s’infiltrer, à poser des bombes, à agir par petits commandos… Si ça rappelle la Résistance en France lors de la Seconde Guerre Mondiale, cela peut s’apparenter à l’OAS, plus tard en France ou à la tentative en ce sens en Espagne contre l’ETA. Surtout que, bien évidemment, le gouvernement Américain nie l’existence même de ces camps, de cette armée. On est loin des actions de la CIA en Amérique du Sud ou ailleurs.

Est-ce le début de la fin de l’armée conventionnelle ?

 

RENE JUSVEL

WORLD - The end of the conventional army?
The United States is bogging down again in the Middle East, it's clear. The conventional army is ineffective in the face of this new type of war. But what's more logical: this is the only way to fight possible for countries that can not compete with great powers or being occupied.
So ? So, after reorienting the military to intelligence, a new step seems to be taken. The US seems to be recreating bases similar to those of the Taliban on the American territory. In fact, it is a military reorientation. A new army is being formed dedicated to the "terrorist" action. We learn to infiltrate, to pose bombs, to act by small commandos ... If it reminds the Resistance in France during the Second World War, it can be similar to the OAS, later in France or at the attempt in this direction in Spain against ETA. Especially since, of course, the American government denies the very existence of these camps, this army. We are far from the actions of the CIA in South America or elsewhere.
Is this the beginning of the end of the conventional army?

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 08:14

Un accord où personne n’est vraiment satisfait peut être un accord qui dure… Cela fait maintenant des dizaines d’années que l’atmosphère politique internationale est pourrie par un conflit pourtant très localisé, ne concernant qu’un petit bout de terrain, qu’une infime proportion de la population mondiale et pourtant…

Mais peut-être est-on enfin en train de sortir de l’ornière. En effet, sous l’égide de l’ONU, un accord vient d’être conclu pour faire de Jérusalem, lieu sacré de 3 importantes religions, une « ville internationale » ! Jérusalem ne sera donc plus la « capitale » d’Israël, ni celle de Palestine, mais une entité, un état-cité à part entière, un peu comme le Vatican pour la religion catholique.

Et cette nouvelle ville Etat sera gouvernée par un collège tripartite, juif, musulman, chrétien. Elle sera considérée comme une ville sainte accueillant les pèlerins du monde entier. Economiquement, par ce statut particulier, la ville n’aura aucun problème à se suffire à elle-même.

Mais on voit bien que, si cette avancée est décisive pour la suite, le conflit israélo-palestinien n’est pas pour autant complètement résolu : reste à faire admettre et intégrer l’existence d’Israël et de l’entité palestinienne.

 

RENE JUSVEL

WORLD - Jerusalem

An agreement where nobody is really satisfied can be an agreement that lasts ... For decades now, the international political atmosphere has been rotted by a very localized conflict, involving only a small piece of land. a tiny proportion of the world's population and yet ...
But maybe we are finally getting out of the rut. Indeed, under the aegis of the UN, an agreement has just been reached to make Jerusalem, a sacred place of 3 important religions, an "international city"! Jerusalem will no longer be the "capital" of Israel, nor of Palestine, but an entity, a city-state in its own right, much like the Vatican for the Catholic religion.
And this new state city will be governed by a tripartite, Jewish, Muslim, Christian college. It will be considered a holy city welcoming pilgrims from all over the world. Economically, by this particular status, the city will have no problem to be self-sufficient.
But it is clear that, while this step is decisive for the future, the Israeli-Palestinian conflict is not completely resolved: the existence of Israel and the Palestinian entity remains to be acknowledged and integrated.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 09:55

Après maintes années, l’écologie était devenue la préoccupation n°1 des français. On parlait d’écologie, développement durable, protection de la nature, commerce équitable, énergies propres et renouvelables, c’était dans l’air du temps, bienvenu car effectivement un sujet d’inquiétude majeur, une urgence.

Nous voyons peut-être apparaître, au niveau politique, une autre vague de fond : la quête du bonheur. Comme l’écologie lors avec René Dumont à l’élection présidentielle en 1974. Rien à voir avec le parti du bonheur japonais car aucune référence à une secte. L’élément déclencheur fut le sondage montrant que le Danemark se situait en 1ère  (Europe) et la France en 26èmeposition pour les pays où les gens sont le plus heureux. Ajoutons à cela la prise en considération du stress au travail, les crises économiques à répétition, et les conditions sont réunies pour faire éclore ce nouveau mouvement politique, trans-partisan, que constitue la recherche du bonheur.

Quelles en sont les préoccupations majeures : la socialisation, l’intégration, la démocratie directe, la stabilisation du niveau de vie et de consommation, l’humanisme, bref, les composantes du bonheur. L’homme redeviendrait-il humain ?

 

RENE JUSVEL

FRANCE - Happiness after nature
After many years, ecology had become the number one concern of the French. We talked about ecology, sustainable development, nature protection, fair trade, clean and renewable energy, it was up-to-date, welcome because indeed a major concern, an emergency.
At the political level, we may see another wave of fundamentals: the quest for happiness. Like ecology with René Dumont in the presidential election in 1974. Nothing to do with the party of Japanese happiness because no reference to a sect. The trigger was the poll showing that Denmark was in 1st place (Europe) and France in 26th position for countries where people are happiest. Add to that the consideration of stress at work, the repeated economic crises, and the conditions are met to hatch this new political movement, trans-partisan, that is the pursuit of happiness.
What are the main concerns: socialization, integration, direct democracy, stabilization of the standard of living and consumption, humanism, in short, the components of happiness. Would man become human again?

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 08:20

Devant les difficultés de gestion d’un tel ensemble disparate que constitue l’Europe, nous assistons à la formation de blocs, non pas par tendances politiques, mais par contrées. De fait, pour sortir de l’ornière, la solution qui apparaît au Conseil Européen est de constituer une Europe confédérale, formée de plusieurs fédérations ayant un fond culturel commun et où, déjà, on envisage l’éventuelle entrée d’autres pays :

Europe du sud : France, Italie, Espagne, Portugal, Malte,

E. de l’Ouest : Irlande, Grande Bretagne ( ?), Islande ( ?),

E. du Nord : Danemark, Suède, Finlande, Lettonie, Estonie, Lituanie, Norvège ( ?),

E. Germanique : Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg,

E. Centrale : Pologne, Autriche, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie,

E. balkanique : Grèce, Roumanie, Bulgarie, Chypre, Slovénie, Croatie ( ?), Albanie ( ?), Bosnie Herzégovine ( ?), Yougoslavie ( ?), Macédoine ( ?), Monténégro ( ?), Serbie ( ?),

E. de l’Est ( ?) : Ukraine, Biélorussie, Moldavie, Russie.

Notre vieille Europe est tellement complexe qu’il nous faut la ménager, ne pas la bousculer. Elle l’a été si souvent au cours de son histoire…

 

RENE JUSVEL

EUROPE: To each his Europe
Faced with the difficulties of managing such a disparate ensemble of Europe, we are witnessing the formation of blocs, not by political tendencies, but by countries. In fact, to get out of the rut, the solution that appears to the European Council is to constitute a confederal Europe, formed of several federations with a common cultural background and where, already, we are considering the possible entry of other countries:
Southern Europe: France, Italy, Spain, Portugal, Malta,
E. of the West: Ireland, Great Britain (?), Iceland (?),
E. North: Denmark, Sweden, Finland, Latvia, Estonia, Lithuania, Norway (?),
E. Germanic: Germany, Netherlands, Belgium, Luxembourg,
E. Central: Poland, Austria, Hungary, Czech Republic, Slovakia,
Balkan E.: Greece, Romania, Bulgaria, Cyprus, Slovenia, Croatia (?), Albania (?), Bosnia and Herzegovina (?), Yugoslavia (?), Macedonia (?), Montenegro (?), Serbia (?),
Eastern (?): Ukraine, Belarus, Moldova, Russia.
Our old Europe is so complex that we have to take care of it, not to jostle it. It has been so often in the course of its history ...

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 07:11

Le continent antarctique, jusqu’ici terre préservée, consacrée à la recherche, n’appartenait à aucune nation, d’un commun accord entre toutes.

Certes, les zones côtières étaient lieux de pêche et de tourisme (en nette évolution), l’exploitation des icebergs comme source d’eau douce est en gestation, mais le continent lui-même était laissé aux scientifiques.

Or, avec le réchauffement climatique, la calotte polaire disparaît peu à peu et le sol regorge de minéraux mais surtout de pétrole.

Cela attise les convoitises. Le traité de 1991 est remis en question. Chacun revendique le droit à exploitation. Ce fût d’abord au large, puis dans les eaux territoriales. Maintenant, c’est sur terre que les nations les plus consommatrices de pétrole et de gaz ou les plus limitrophes remettent en cause le traité et s’installent sous prétexte de recherche scientifique (forages d’exploration). Dernièrement, clash à l’ONU.

Lorsqu’un intérêt économique est là, les vieux démons humains réapparaissent et le remplacement des énergies fossiles est vite oublié.

RENE JUSVEL

Tension on Antarctica
The Antarctic continent, heretofore a preserved land, devoted to research, did not belong to any nation, by common accord.
While coastal areas were fishing grounds and tourism (in sharp evolution), the exploitation of icebergs as a source of fresh water is in progress, but the continent itself was left to scientists.
However, with global warming, the polar cap disappears little by little and the ground is full of minerals but especially oil.
It stirs up greed. The 1991 treaty is in question. Everyone claims the right to exploitation. It was first off, then in the territorial waters. Now, it is on earth that the nations most consuming oil and gas or the most contiguous question the treaty and settle under the pretext of scientific research (exploration drilling). Lately, clash at the UN.
When an economic interest is there, the old human demons reappear and the replacement of fossil fuels is quickly forgotten.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 08:46

En son temps, un Président américain avait fait le pari d’envoyer un homme sur la lune.  Le rêve était beau, motivant, et profitable au pays.

Le projet Européen, annoncé ce week-end, semble tout aussi formidable : maîtriser le climat Européen !

En fait, nous en sommes aujourd’hui aux balbutiements. C’est tout juste si nous pouvons le prévoir alors quant à le maîtriser…

Cependant, ce projet aurait quantité de répercutions. Citons simplement l’agriculture, le tourisme, les catastrophes climatiques.
Mais les réactions ne se sont pas fait attendre : les écologiques s’insurgent contre ce projet qui va à l’encontre de la nature. C’est jouer aux apprentis sorciers sans avoir l’assurance d’en maîtriser toutes les conséquences, retombées.

Mais imaginez : du soleil assuré en été, de la neige à Noël, un peu de pluie la nuit seulement, le rêve ! Mais aussi une arme potentielle redoutable en cas de conflit et une pluie battante sur les manifestations !

RENE JUSVEL

At the time, an American president had bet on sending a man to the moon. The dream was beautiful, motivating, and profitable to the country.
The European project, announced this weekend, seems equally formidable: to control the European climate!
In fact, we are now in the infancy. It's all right if we can predict it then to control it ...
However, this project would have a lot of repercussions. Let's just mention agriculture, tourism, climate disasters.
But the reactions were not long in coming: the ecological ones rebelled against this project which goes against the nature. It is to play the sorcerer's apprentice without having the assurance to master all the consequences, fallout.
But imagine: sun guaranteed in summer, snow at Christmas, a little rain at night only, the dream! But also a formidable potential weapon in case of conflict and heavy rain on the demonstrations!

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 15:34

A peine croyable : après près de 2 siècles, réapparaît en France un véritable courant royaliste !

Certes, de tous temps, les partis Royalistes ont existé mais ce n’était qu’une survivance nostalgique d’une infime minorité.

Là, c’est du plus sérieux. Il semble que la parade au risque de l’hyper présidentialité vienne du rétablissement de la monarchie. Le principe étant qu’il y a alors quelqu’un de supérieur à l’actuel Président de la République, celui-ci, dans ce cas, étant l’équivalent d’un premier ministre comme en Angleterre. C’est vrai que déjà beaucoup de pays de l’Union Européenne sont actuellement des monarchies constitutionnelles et la démocratie ne s’y porte pas plus mal que ça.

Cela parait un comble pour la France, terre de la Révolution, mais elle en avait connu d’autre, même après 1789… Bon, à chaque élection, une 3ème force apparaît, chaque fois différente.

A moins que ce ne soit notre hyper Président qui soit un jour couronné...

RENE JUSVEL

The Royalist party resurfaces
Hardly believable: after nearly 2 centuries, a real royalist trend reappears in France!
Certainly, at all times, the Royalist parties have existed but it was only a nostalgic survival of a tiny minority.
This is the most serious. It seems that the parry at the risk of hyper presidentiality comes from the restoration of the monarchy. The principle being that there is then someone superior to the current President of the Republic, the latter, in this case, being the equivalent of a prime minister as in England. It is true that already many countries of the European Union are currently constitutional monarchies and democracy is not doing worse than that.
It seemed a shame for France, land of the Revolution, but she had known other, even after 1789 ... Well, at each election, a third force appears, each time different.
Unless it is our hyper President who is crowned one day ...

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RENE JUSVEL

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