Expérience menée par la SNCF : la projection de tags sur les murs et autres supports.
Ce n’est pas innocent ou pour favoriser l’expression picturale, ne soyons pas naïfs ! En fait, la SNCF est à la recherche d’un moyen pour éviter ces « décorations », parfois très artistiques, parfois plutôt dégradantes, qui longent les voies de chemins de fer.
Et donc, dernière trouvaille, dernier essai, des murs, ou plutôt des écrans, où la libre expression est laissée aux artistes en herbe.
Et les bombes de peintures y sont remplacées par des bombes « numériques », qui projettent des couleurs virtuelles sur ces supports.
Les réalisations, donc couleurs numériques, sont récupérées et transmises à de mini projecteurs réparties un peu partout le long des voies. Ceux-ci les projettent alors sur les murs. Effets garantis !
Résultat à s’y méprendre…
Et les œuvres restent ainsi, ou sont déplacées d’un mur à l’autre, durant un mois.
Le street Art (l’Art de rue) à l’ère du numérique…
Mais cette façon de faire à quand même du mal à passer : le plaisir du sauvage, de braver l’interdiction, n’y est plus…
RENE JUSVEL
CULTURE - Tags projected on the walls
Experience conducted by SNCF: the projection of tags on walls and other supports.
It's not innocent or to encourage pictorial expression, let's not be naive! In fact, the SNCF is looking for a way to avoid these "decorations", sometimes very artistic, sometimes rather degrading, along the railway tracks.
And so, last find, last try, walls, or rather screens, where free expression is left to budding artists.
And the bombs of paintings are replaced by "digital" bombs, which project virtual colors on these supports.
Achievements, thus digital colors, are recovered and transmitted to mini projectors spread all over the tracks. These then project them on the walls. Guaranteed effects!
Result to be mistaken ...
And the works stay that way, or are moved from one wall to another, for a month.
Street art (street art) in the digital age ...
But this way of doing still has trouble passing: the pleasure of the savage, to brave the ban, is no longer ...