Une mémoire génétique ?
Nous connaissons tous la transmission héréditaire du patrimoine génétique qui perpétue certaines caractéristiques morphologiques. Un poisson donne naissance à un poisson, un humain à un humain, et même retrouve-t-on ainsi des ressemblances de telle personne à sa progéniture, non à l’identique puisqu’issue de 2 individus.
Et l’évolution, jusqu’à présent, était considérée comme suite à des mutations aléatoires dont certaines étaient viables, d’autres non.
Mais on parle de plus en plus de « mémoire génétique ».
Ces mutations seraient la « matérialisation » d’un apprentissage génétique : en fait, au-delà des mémoires à court et long terme, apanage du cerveau, il y aurait une mémorisation génétique. Ainsi, les actions répétitives et régulières, souvent liées à la survie, seraient, à long terme, en fin de comptes, « mémorisées » dans le code génétique, provoquant ainsi de fines mutations qui se transmettraient alors, lors de la reproduction, à la descendance.
A ne pas confondre avec certaines idées de science-fiction.
RENE JUSVEL
A genetic memory?
We all know the inheritance of genetic inheritance that perpetuates certain morphological characteristics. A fish gives birth to a fish, a human to a human, and even there are similar resemblances of such a person to his offspring, not the same because of 2 individuals.
And evolution, so far, was considered as a result of random mutations some of which were viable, others not.
But we are talking more and more about "genetic memory".
These mutations would be the "materialization" of a genetic learning: in fact, beyond the short and long-term memories, appanage of the brain, there would be a genetic memorization. Thus, repetitive and regular actions, often linked to survival, would be, in the long term, ultimately "memorized" in the genetic code, thus causing fine mutations that would then be transmitted, during reproduction, to the offspring.
Not to be confused with some science fiction ideas.

Nous avons évoqué (brève précédente) l’orientation actuelle sur l’hérédité génétique.
Mais l’hypothèse révolutionnaire émise par le professeur Georges Paulson, dans la revue Nature serait qu’il y aurait également un « héritage événementiel ».
Suite à une étude sur un grand nombre de « patients », il a constaté que les événements survenant dans la vie d’un individu se reproduisaient de génération en génération. Bien sûr, il ne s’agit d’une reproduction à l’identique mais s’adaptant au contexte nouveau.
Cela va plus loin que les constations des psychologues sur la transmission par l’éducation au sens large (contexte de la petite enfance). Il s’agit bel et bien de la survenue d’événements non dépendants de l’individu en cause.
Cette théorie est audacieuse car elle sous-entend une autre conception du cours des choses, une sorte de destinée, de fatalisme.
Gageons que cette hypothèse provoquera réactions du monde scientifique car elle remet en cause bien au-delà de la simple génétique ou de la psychologie.
RENE JUSVEL
An eventual heredity?
We have mentioned (previous brief) the current focus on genetic inheritance.
But the revolutionary hypothesis emitted by Professor Georges Paulson in the journal Nature would be that there would also be an "event heritage".
Following a study of a large number of "patients", he found that events occurring in the life of an individual recurred from generation to generation. Of course, it is not a reproduction identical but adapting to the new context.
This goes beyond the findings of psychologists on the transmission through education in the broad sense (context of early childhood). This is indeed the occurrence of events not dependent on the individual in question.
This theory is audacious because it implies another conception of the course of things, a kind of destiny, of fatalism.
Let us hope that this hypothesis will provoke reactions from the scientific world because it calls into question far beyond mere genetics or psychology.